L’intérêt des pouvoirs publics pour l’économie circulaire marque un tournant dans les mentalités après un long processus de maturation avec l’éco-conditionnalité des aides à l’innovation.
De ce point de vue, l’éco-conception constitue une première étape avec une prise de conscience du passage d’une économie linéaire à une économie circulaire où les entreprises innovantes deviennent les catalyseurs de l’innovation accélérant l’appropriation des bonnes pratiques et des différentes dimensions à intégrer projets d’innovation.
En parallèle, les démarches individuelles et collectives d’éco-innovation représentent une source d’inspiration pour les entreprises qui voient dans ces nouveaux modèles alternatifs des marchés émergents et opportunités potentielles pour se distinguer de la concurrence, générer une croissance durable, développer des synergies industrielles et territoriales, soutenir le développement de la filière et l’émergence d’un vivier de talents.

L’éco-conception devient ainsi un levier de performance globale et de management stratégique pour les entreprises innovantes :
en donnant les moyens d’évaluer l’impact systémique des ambitions et orientations de l’entreprise par rapport à la trajectoire de son écosystème (analyse globale de la chaîne de valeur, scoring extra-financier, etc.)
en recréant du lien social et un climat de confiance avec les différentes parties intéressées dans le développement de l’entreprise (Production locale, engagements RSE sur l’éthique, la transparence et l’écoresponsabilité, etc.)
Au cœur de l’éco-innovation, les innovations de process, de fonctionnalité et d’usage, la reconception de la chaîne de valeur, l’amélioration du cycle de vie des produits présagent d’une nouvelle économie en rupture avec le monde d’avant et qui présente un intérêt évident pour le futur dans les stratégies d’innovation.